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    UE 2.4C4 L'oreille

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    Date d'inscription : 27/07/2009
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    UE 2.4C4 L'oreille Empty UE 2.4C4 L'oreille

    Message  Admin Ven 6 Nov - 19:39

    Module d’ORL Le 09-03-2007

    Anatomie physiologie de l’oreille

    I- L’oreille externe :

    Elle comprend 2 parties : le pavillon et le conduit auditif externe.

    A- Le pavillon :

    Situé à la partie latérale du crâne, en arrière de la branche mutante du maxillaire inférieur, le pavillon et formé par un cartilage enroulé sur lui-même, en cornet et recouvert de peau sur ses deux faces.
    Il présente un bourrelet périphérique, hélix, se prolongeant vers le bas par le lobule de l’oreille, une saillie concentrique à l’hélix, l’Anthélix, enfin une excavation centrale où s’ouvre le produit auditif externe, la conque, bordée par 2 saillies, le tragus en avant, l’antitragus en arrière.

    B- Le conduit auditif externe :

    C’est un canal long de 3 cm environ, s’ouvrant au niveau de la conque en dehors, et dont le fond est fermé par la membrane du tympan.
    Ses parois sont cartilagineuses en dehors, osseuses en dedans où elles sont constituées par le tympanal, élément constitutif de l’os temporal.
    Elles sont tapissées par une peau contenant de nombreux follicules pileux, des glandes sudoripares et sébacées sécrétant une matière cireuse, le cérumen.

    II- L’oreille moyenne :

    Elle est constituée dans l’épaisseur du rocher et comprend 3 parties : la caisse du tympan, les cavités mastoïdiennes, la trompe d’Eustache.

    A- La caisse du tympan :

    Constitution :
    Cavité creusée dans l’os temporal :
    ¤ paroi antérieure osseuse avec un orifice = Trompe d’Eustache (régulation des pressions)
    ¤ paroi postérieure, constituée d’un orifice = Antre Mastoïdien
    ¤ paroi intérieure, formée par l’os du rocher contenant l’oreille interne présente 2 orifices : la fenêtre ronde et la fenêtre ovale.
    ¤ paroi externe enfin, est formée par la membrane du tympan qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille externe. C’est une membrane fibreuse mince, oblique en bas et en dedans, recouverte sur sa face externe d’une peau très mince et sur sa face interne d’une muqueuse.

    Contenu :
    La caisse du tympan contient 3 petits os = Marteau, enclume, étrier.
    Le marteau adhère au tympan et il est articulé sur l’enclume qui elle-même est articulée avec l’étrier, ce dernier obstrue la fenêtre ovale.
    Ces 3 osselets forment une chaîne continue et jouent un rôle mécanique dans la diffusion des sons entre le tympan qui les séparent de l’oreille externe et la fenêtre ovale qui les séparent de l’oreille interne.

    B- Les cavités mastoïdiennes :

    Ce sont des activités aériennes, creusées dans l’épaisseur de la portion mastoïdienne du temporal.
    Elle porte le nom de cellules mastoïdiennes, la plus volumineuse étant l’Antre mastoïdien.
    Les cavités mastoïdiennes communiquent directement avec la caisse du tympan en arrière de laquelle elles sont situées.
    Il existe un canal qui va de l’Antre à la paroi postérieure de la caisse.
    Ces rapports expliquent la possibilité de propagation des infections otitiques qui frappent l’oreille moyenne, aux cavités mastoïdiennes réalisant alors la mastoïdite.

    C- La trompe d’Eustache :

    C’est un canal de 4 cm, allant de la caisse du tympan au pharynx et faisant communiquer ces 2 organes.
    La trompe d’Eustache s’ouvre en arrière sur la paroi antérieure de la caisse du tympan.
    En avant, elle s’ouvre dans l’étage supérieur du pharynx (rhino-pharynx), en arrière de l’orifice postérieur des fosses nasales.
    Elle est constituée par un canal osseux en arrière, cartilagineux en avant, entouré par 2 muscles péri-staphylins.
    Ces rapports expliquent la propagation possible d’infections rhino-pharyngées à la caisse du tympan.

    III- L’oreille interne :

    Comprend 2 éléments :
    - ensemble de sacs à parois minces et membraneuses, le labyrinthe membraneux
    - des cavités, creusées dans le rocher, logeant le labyrinthe membraneux : c’est le labyrinthe osseux.

    A- Le labyrinthe membraneux :

    Constitution :
    3 petits sacs qui communiquent entre eux :
    ~ l’utricule :
    ¤ sont implantés 3 canaux membraneux orientés dans les 3 plans de l’espace (semi-circulaire postérieur, antérieur, extérieur), qui répondent aux canaux semi-circulaires osseux.
    ¤ Chaque canal présente au niveau d’une de ces extrémités une dilatation qui s’appelle l’ampoule.
    ~ le saccule :
    ¤ uni à l’utricule par le canal endo-lymphatique (utricule + saccule = vestibule).
    ~ le limaçon :
    ¤ enroulé sur lui-même en spirale qui communique avec le saccule par un canal, sa partie antérieure porte le nom de canal cochléaire, et transporte le son par phénomène nerveux.

    Contenu :
    Tous ces éléments contiennent un liquide aqueux : endolymphe.

    B- Le labyrinthe osseux :

    Il loge dans es cavités le labyrinthe membraneux.
    Entre le labyrinthe membraneux et osseux, se trouve l’espace péri-lymphatique empli également d’un liquide aqueux, le liquide péri-lymphatique ou péri-lymphe.
    Le labyrinthe osseux comprend différents segments.

     Le vestibule : cavité osseuse où sont logés l’utricule et le saccule.
    o Sa paroi externe présente l’orifice de la fenêtre ovale obturée par l’étrier et donnant accès à la caisse du tympan.
    o Sa paroi inférieure présente l’origine d’une lamelle osseuse se prolongeant dans le limaçon osseux, la lame spirale.
    o Au-dessous de celle-ci, le vestibule présente l’orifice de la fenêtre ronde, donnant accès à la caisse du tympan et obturé par une lame fibreuse.

     Les canaux semis circulaires osseux : au nombre de 3, ils logent les canaux semi-circulaires membraneux correspondant et s’ouvrent dans le vestibule.

     Le limaçon osseux : cavité qui loge le limaçon membraneux, enroulé en spirale, son axe est une colonne osseuse appelée columelle.
    o Le limaçon membraneux adhère aux parois du limaçon osseux.
    o La cavité du limaçon osseux et divisée, sur tout son trajet en deux étage :
     Supérieur, au-dessus du limaçon membraneux appelé rampe vestibulaire
     Inférieur, au-dessous du limaçon membraneux appelé rampe tympanique.
    o Vers la rampe vestibulaire, la paroi du limaçon membraneux est constituée d’une membrane très mince, la membrane de Reissner.
    o Vers la rampe tympanique, le limaçon membraneux repose sur la membrane basilaire.

    C- Le conduit auditif interne :

    Canal creusé dans le rocher : son orifice interne s’ouvre dans l’étage postérieur de la base du crâne.
    Le fond du canal est formé par une lame osseuse perforée par de nombreux orifices, qui répondent au vestibule et à la base du limaçon osseux.
    Il livre passage au nerf facial, au nerf intermédiaire (de Wrisberg), au nerf cochléaire et au nerf vestibulaire qui s’engagent dans les orifices du fond du conduit.

    IV- L’audition :

    A- L’oreille externe :

    Le pavillon a pour rôle de capter les sons et de les orienter vers l’intérieur du conduit auditif externe jusque la membrane du tympan qui se met à vibrer.

    B- L’oreille moyenne :

    Elle transmet à l’oreille interne les sons recueillis par l’oreille externe par vibration des osselets.
    Les vibrations du tympan s’accordent avec la hauteur des sons : suivant l’acuité +/- grande, le tympan est +/- tendu.
    La tension du tympan résulte de la contraction du muscle du marteau, petit muscle qui mobilise l’osselet.
    Le muscle de l’étrier a une action inverse.

    C- L’oreille interne :

    C’est à son niveau que s’effectue la perception des sons.
    Sur sa paroi inférieure du limaçon membraneux, se trouve l’organe de Corti, organe de la perception sensorielle auditive.

    1- Structure de l’organe de Corti :

    Il est formé de cellules de soutien et de cellules sensorielles.
    Les cellules de soutien reposent par leur pôle inférieur sur la membrane basilaire.
    Ces cellules laissent entre elles des espaces étendus mais sont jointives au niveau de leur sommet.
    Elle émettent des prolongements appelés phalanges, qui entourent le sommet des cellules sensorielles qu’elles supportent.
    Parmi les espaces, une zone plus large porte le nom de tunnel de Corti.

    Les cellules de soutien sont de différents types :
     Pilier interne : forme la paroi interne du tunnel de Corti.
     Pilier externe : forme la paroi externe du tunnel de Corti.
     Cellules de Dieters : sont en // direct avec les cellules auditives dont elles entourent la base et les terminaisons nerveuses situées à ce niveau. Elles se répartissent en 3 ou 4 rangées en dehors de ce tunnel de Corti et autant de cellules auditive, et une seule rangée en dedans avec une seule rangée de cellules auditives.
     Cellules de la pente externe et interne : situées en dehors et en dedans des précédentes. Les cellules de soutien sont unies par leur sommet formant la membrane réticulaire, et les cellules sensorielles auditives sont disposées en 3 ou 4 rangées en dehors du tunnel de Corti (cellules auditives externes) et une seule rangée en dedans (cellules auditives internes).
     Micro-villosités : disposées en W ou en U.
     Terminaisons nerveuses : à la base des micro-villosités, font synapse avec celles-ci.

    2- La membrane tectoriale :

    Elle s’étend sur toute la surface de l’organe de Corti.
    Constituée de protéines fibrillaires.
    Les micro-villosités des cellules sensorielles sont enserrées dans son épaisseur, constituant un véritable ancrage.

    3- Mécanisme de la transmission des sons :

    Les vibrations de l’étrier sont transmises au niveau de la fenêtre ovale, ou liquide péri-lymphatique et, les vibrations de celui-ci vont se propager le long de la rampe vestibulaire du limaçon, puis, le long de la rampe tympanique et aboutissent finalement à des déformations de la membrane de la fenêtre ronde.
    Les vibrations du liquide péri-lymphatique ébranlent la membrane basilaire qui se trouve ainsi animée de mvts dont l’amplitude, la fréquence et le siège sont responsable de la hauteur et de l’intensité des sons perçus.
    Les vibrations de la membrane basilaire ébranlent les cellules de soutien qui transmettent ce mouvement aux cellules sensorielles qui se déplacent latéralement par rapport au point fixe qu’est la membrane tectoriale.
    L’amarrage des micro-villosités à celle-ci provoque leur déplacement par rapport au corps cellulaire ce qui provoque la formation de l’influx nerveux.

    Les caractéristiques des sons sont perçus de la façon suivante :
     intensité :
    ¤ en rapport avec le nombre de cellules sensorielles excitées et le nombre de fibres nerveuses que celle- ci active.
    ¤ dépend à la fois du nombre de neurones mis en jeu et de la fréquence de la décharge de l’influx nerveux.
     hauteur des sons, CAD son caractère +/- aigu dépend des vibrations de la membrane basilaire :
    ¤ vibre sur toute son étendue pour les sons de basses fréquences
    ¤ vibre avec une amplitude maximum en d’étroites zones de sa surface pour les sons de fréquences élevées.

    La transmission des sons est aérienne dans l’oreille externe, osseuse dans l’oreille moyenne et liquide dans l’oreille interne.

    D- Les voies auditives :

    Les cellules sensorielles auditives entrent en contact avec les fibres nerveuses.
    Elles sont de 2 types :
     les fibres radiales intéressent que 2 ou 3 cellules
     les fibres spirales qui établissent des connexions entre un grand nombre de cellules (sensorielles et nerveuses).

    Toutes ces fibres nerveuses sont des dendrites du premier neurone de la voie auditive.
    Les corps de l’ensemble des neurones sont groupés et forment le ganglion spiral ou ganglion de Corti, situé dans la spirale osseuse.

    Les axones de ces neurones se rassemblent et forment le nerf cochléaire du nerf auditif (VIII).
    Ils parcours le conduit auditif interne et pénètre dans le bulbe rachidien ou ses fibres se terminent dans le noyau cochléaire.

    Le 2ème neurone de la voie auditive est situé dan le noyau cochléaire.
    Ses axones gagnent les noyaux olivaires supérieurs des 2 côtés et font relais avec le 3ème neurone.

    Le 3ème neurone est situé dans les noyaux olivaires supérieurs, son axone monte dans le tronc cérébral jusqu’au corps genouillé médian où il fait à nouveau relais.

    Le 4ème neurone va du corps genouillé médian aux aires de projections auditive de l’ écorce cérébrale.
    Cette voie est la voie auditive principale ou voie de la perception auditive consciente.
    Il existe également des voies réflexes.
    Chaque oreille envoie des influx auditifs aux 2 hémisphères cérébraux.

    V- L’équilibration :

    Seule l’oreille interne joue un rôle dans l’équilibration.
    Cette fonction est plus particulièrement dévolue à la portion vestibulaire du labyrinthe membraneux.
    La paroi membraneuse de l’utricule, du saccule et des canaux semi-circulaires présente des zones sensorielles.
    Leur structure ressemble à celle de l’organe de Corti qui est la structure sensorielle auditive.

    A- Les zones sensorielles :

    Pour l’utricule et le saccule, ce sont les macules ou taches vestibulaires.
    Elles sont formées par des cellules de soutien et des cellules sensorielles (cellules en bouteilles et cellules prismatiques).
    Les cellules sensorielles sont au contact, par leur base, avec les fibres nerveuses avec lesquelles elles font synapses.

    Chaque type de cellules possède des micro-villosités et un vrai cil excentré.
    Les micro-villosités et le cil sont baignés par l’endolymphe.

    Les macules sont recouvertes par une membrane, la membrane otolithique, fixée aux cils des cellules sensorielles.
    C’est une masse gélatineuse qui flotte dans l’endolymphe et qui est formée par les sécrétions des cellules de soutien.
    Elle possède des particules solides : les otoconies.

    Pour les canaux semi-circulaires, les organes sensoriels sont les crêtes ampullaires, leur structure est la même que celle des macules.
    Seule la membrane otolithique est remplacée par une formation analogue : la cupule terminale.
    Elle est fixée aux cils des cellules sensorielles et s’étend jusqu’au toit de l’ampoule et forme, dans celle-ci, une valve mise en mouvement par les déplacements de l’endolymphe.

    B- Les voies de l’équilibration :

    Les cellules sensorielles sont en connexion avec l’extrémité des dendrites de cellules nerveuses sensitives groupées dans un ganglion : le ganglion de scarpa, situé dans le fond du conduit auditif interne.
    Ce premier neurone constitue le nerf vestibulaire ou branche vestibulaire du nerf auditif (VIII) qui pénètre dans le sillon bulbo-protubérantiel et se termine dans les noyaux de la zone vestibulaire du plancher du 4ème ventricule.
    A ce niveau, se situe le relais avec le 2ème neurone dont les fibres gagnent l’écorce du cervelet en montant où constituent le faisceau vestibulo spinal qui entre en connexion avec les cellules d’origine des nerfs moteurs périphériques, crâniens et rachidiens.

    C- Mécanismes de l’équilibration :

    L’appareil vestibulaire renseigne sur la position de la tête et du corps et, sur leurs déplacements dans les différents plans de l’espace.
    L’origine des influx est au niveau des cellules sensorielles de l’appareil vestibulaire :
     les macules sont sensibles à la pesanteurs et aux accélérations linéaires de l’appareil vestibulaire
     les crêtes ampullaires sont sensibles aux mouvements angulaires d’accélération et de décélération.
    o Les zones sensorielles de l’équilibration ne sont jamais inactives. Même sur un sujet debout et immobile, il existe une activité électrique des cellules sensorielles appelée potentiel de repos.
    o Les stimuli physiologiques sont :
     La pesanteur et les accélérations linéaires pour les macules
     Les mouvement de rotation de la tête et les accélérations et décélérations angulaires pour les canaux semi-circulaires.

    Les mouvements entrainent un déplacement de l’endolymphe et donc, la mobilisation de la membrane otolithique.
    Ce sont les variations qui sont à l’origine des influx nerveux.

    L’oreille interne n’est pas le seul appareil sensoriel de l’équilibration, elle fonctionne en association avec d’autres récepteurs situés dans les muscles de la nuque, du tronc et du globe oculaire, sa coordination est étroite avec les renseignements fournis par la vision.

    C’est de la discordance entre les sensations vestibulaires et les sensations fournies par l’œil que peut naitre l’impression de vertiges.

    Toutes ces informations sont synthétisées :
     au niveau de l’écorce cérébrale, nous rendant conscient de notre situation // au monde extérieur (au niveau temporal)
     au niveau du cervelet, concourant au maintien, inconscient et automatique de notre équilibre.
    Cyril Hollander
    Cyril Hollander


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    UE 2.4C4 L'oreille Empty Re: UE 2.4C4 L'oreille

    Message  Cyril Hollander Dim 8 Nov - 1:15

    merci bien =)
    Pauline Canal
    Pauline Canal


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    UE 2.4C4 L'oreille Empty Re: UE 2.4C4 L'oreille

    Message  Pauline Canal Dim 8 Nov - 13:01

    Coucou....Juste un truc à rajouter sur l'oreille, c'est que le livret doit être obsolète.
    Car dans le livre les mots ne sont plus les mêmes Sad dur dur de s'y retrouver (ex: le limaçon : cochlée), j'ai préféré quand même me tourner vers le livre d'anatomie où tout est vachement bien expliqué.
    lol!

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