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    Le vieillissement

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    Messages : 47
    Date d'inscription : 27/07/2009
    Age : 37
    Localisation : Armentieres

    Le vieillissement Empty Le vieillissement

    Message  Admin Ven 6 Nov - 19:47

    La physiologie du vieillissement



    DEFINITIONS :

    1 - Le vieillissement :

    Ensemble des processus physiologiques et psychologiques qui modifient la structure et les fonctions de l’organisme à partir de l’âge mûr. Il est la résultante des effets intriqués de facteurs génétiques (vieillissement intrinsèque) et de facteurs environnementaux auxquels est soumis l’organisme tout au long de sa vie. Il s'agit d'un processus lent et progressif qui doit être distingué des effets des maladies.
    L'état de santé d'une personne âgée résulte habituellement des effets du vieillissement et des effets additifs de maladies passées (séquelles), actuelles, chroniques ou aiguës. ␣

    2 - La vieillesse :

    Plusieurs définitions. L’OMS retient le critère d’âge 65 ans et plus.
    Une définition sociale utilise l’âge de cessation d’activité professionnelle, ce qui revient à entrer dans la vieillesse à 55 - 60 ans ! Pour le calcul des taux d’équipements et de services destinés aux personnes âgées, l’âge de 75 ans est pertinent. Enfin, l’âge moyen constaté dans les institutions gériatriques est d’environ 85 ans. La perception de sa vieillesse ou de celle des autres est très variable et personnelle.


    3 La longévité maximale :

    Durée de vie maximale observée pour cette espèce. Elle varie fortement d'une espèce à l'autre, allant d’un mois chez la mouche drosophile, à 5,5 ans chez le rat et jusqu’à 300 ans chez les tortues. Dans l’espèce humaine, le record de longévité est de 122 ans (Jeanne Calment).

    4 - L'espérance de vie :

    Nombre moyen d'années que peuvent espérer vivre les personnes d'une classe d'âge donnée.

    1750 était de 25 ans
    1935 de 55 ans
    1999 de 74,9 pour les hommes et de 82,3 pour les femmes

    5 - L'espérance de vie sans incapacité :

    Nombre moyen d'années que peuvent espérer vivre sans incapacité (espérance de vie en santé) les personnes d'une classe d'âge donnée.



    6 - La gériatrie :

    Discipline médicale qui prend en charge les personnes âgées malades comme la pédiatrie prend en charge les enfants malades. Il ne s’agit pas actuellement d’une spécialité d’exercice.

    7 - La gérontologie :

    Science qui étudie le vieillissement dans tous ses aspects : biomédical, socio-économique, culturel, démographiques...

    8 - L’âgisme :

    Discrimination négative liée à l’âge. La gérontophobie de certains services hospitaliers en est un exemple.














    DEMOGRAPHIE ET EPIDEMIOLOGIE DU VIEILLISSEMENT



    La démographie a pour objet l'étude des populations dans une approche principalement quantitative. En France, des recensements ont été effectués tous les cinq ans puis, depuis la dernière guerre mondiale, à moins de dix ans d'intervalle.


    Les chiffres clés de la population française

    Entre 1950 et 2000, la population française s'accroît de près de 18 millions de personnes. Cette forte augmentation de population totale est largement due à l'accroissement naturel, mais aussi pour plus de 30 % à l'accroissement de la population âgée de 60 ans ou plus. Cette dernière passant de 6.764.000 de personnes à plus de 12 millions... Cette forte augmentation de la population va de pair avec un vieillissement de la population. Ce vieillissement résulte de l'effet conjugué de la baisse de la natalité (indice de fécondité passant de 2,67 en 1958 et 1,75 en 1998) et la baisse de la mortalité chez les sujets âgés de 60 ans ou plus.

    Au début du XX e siècle, les sujets âgés de 60 ans ou plus représentaient un peu plus de 12 % de la population totale et ceux de moins de 20 ans plus d'un tiers de la population. Au milieu des années cinquante, ces proportions étaient respectivement de 16 et de 31 %. En 2000, elles devraient être de plus de 20 % et de 26 % seulement. Ainsi, la part des 60 ans ou plus a-t-elle presque doublée au cours de ce siècle.

    Mais il devrait y avoir aussi pratiquement doublement entre 1920 et 2020... La population des 85 ans ou plus, pose d'importants problèmes d'accueil. De 200 000 personnes en 1950, l'effectif devrait approcher de 1 250 000 en 2000 et dépasser les 2 millions en 2020...

    Le nombre de centenaires, de l'ordre de quelques centaines dans les années soixante, et d'un peu plus de 5 000 au milieu des années quatre-vingt-dix, devrait dépasser les 8 000 en l'an 2000 et les 21 000 en 2020...


    Evolution de l’espérance de vie à la naissance en France par sexe de 1789 à 2020 (Source INSEE)

    sexe 1789 1900 1955 1980 1990 1998 2020
    masculin 22 45 65 70,2 72,7 74,6 77,9
    feminin 22 49 72 78,4 80,9 82,2 86,4





    SOCIOLOGIE ET ECONOMIE

    Le vieillissement de la population a des conséquences sociologiques et économiques.

    1- Aspects sociologiques - L'isolement des personnes âgées

    Six millions de personnes vivent seules en France : il s'agit majoritairement de personnes âgées. L'isolement est principalement dépendant du veuvage pour les générations actuelles de personnes âgées.

    En 1990, 72,6 % des femmes âgées de plus de 80 ans étaient veuves, soit plus de 1 100 000 femmes. Le veuvage féminin résulte de deux grands mécanismes : la surmortalité masculine et la différence d'âge entre les époux. A l'inverse la probabilité pour un homme de se trouver isolé est faible.

    Une femme sur deux est seule à 70 ans et un homme sur deux l'est à 85 ans. Ceci a une influence considérable sur le maintien à domicile et majore le risque d'institutionnalisation pour les femmes.


    2 - Monde urbain, monde rural

    En 1990, environ 3 millions de personnes de plus de 60 ans vivent dans les communes rurales où ils représentent 23 % des habitants. Les autres résident dans des communes urbaines composant 19 % de la population citadine.

    Lorsque les personnes âgées vivent en ville, elles résident surtout dans le centre. Ceci est d'autant plus vrai que l'agglomération est importante. A l'opposé, dans les zones rurales, la population est dispersée et éloignée des services, des réseaux de soutien professionnels et des centres de soins bien équipés.

    L'organisation de la vie des personnes âgées en milieu rural est, contrairement aux stéréotypes, précaire dès qu'il y a absence d'entourage propre et/ou survenue d'une dépendance, même réduite.

    3 - Les relations intergénérationnelles

    L'importance de la famille est considérable. C'est le cadre naturel des relations inter-génération, de la solidarité sociale, de l'échange de services et d'affectivité. Avec l'avance en âge, les relations inter-génération occupent une place importante, notamment lorsqu'une famille est proche géographiquement. Toute modification de la structure familiale influence automatiquement les conditions de vie des sujets âgés. La famille comporte souvent quatre générations. Ses membres ne résident plus sous le même toit comme au début du siècle : les personnes âgées revendiquent le fait d'habiter seules et d'être autonomes. Malgré la séparation du lieu de vie, les relations entre les différentes générations restent très fortes. Le téléphone, outre la convivialité à distance, aide à la sécurité.

    Environ la moitié des personnes âgées reçoit une aide régulière de la part de leurs enfants. Inversement le même pourcentage des personnes âgées assure la garde de leurs petits enfants pendant les vacances ou en période scolaire (20 % au moins un jour par semaine). Les grands parents répondent aux aléas et aux difficultés de la vie professionnelle de leurs enfants, notamment en période de crise économique et de chômage.

    Cependant les personnes âgées fournissent moins de services qu'elles n'en reçoivent notamment lors de l'apparition de la dépendance. Les "aidants naturels informels" sont dans plus de 80 % des cas des femmes (épouse ou fille). Le nombre d'heures passées à l'aide varie de deux heures à plus de cent heures par semaine. Ceci illustre la diversité des situations d'aide. L'aide apportée est dans un premier temps psychologique, orientée vers l'organisation du réseau de soutien. Puis elle est plus concrète et concerne les activités sociales et domestiques: gestion administrative, lessive, courses, repas.

    Enfin, si besoin, elles concernent les soins personnels : préparation des médicaments, toilette, habillage, aide au déplacement... Plusieurs enquêtes constatent qu'en moyenne 80 % des gestes d'assistance envers les personnes âgées dépendantes sont fournis par l'entourage et 20 % par les aides professionnelles.


    4 - Aspects économiques

    Les conséquences économiques et sociales portent sur les retraites, la santé et la dépendance En matière de retraite, les systèmes actuels de financement, par répartition (les actifs du moment paient les retraites des retraités du moment), connaissent des problèmes du fait de la démographie des régimes (plus que de la démographie générale), obligeant à des compensations qui mettent en oeuvre la solidarité entre les groupes sociaux. On cherche de plus en plus à lui associer en complément des systèmes de financement par capitalisation (épargne individuelle dans des fonds de pension).

    Le poids des retraites dépend aussi des stratégies de mise en retraite anticipée et du chômage des travailleurs âgés. En matière de dépendance, la variable première est celle du nombre de dépendants. Plusieurs théories s’affrontent, celle de Fries qui prédit une "compression de la morbidité" semble se vérifier dans les faits, induisant un accroissement du nombre de dépendants inférieur à l’accroissement démographique. En France comme dans beaucoup de pays européens, sont mis en place des financements des aides et des soins à domicile et en hébergement fondés sur une mesure standardisée de la dépendance (grille AGGIR en France par exemple



    LES THEORIES DU VIEILLISSEMENT

    Un classement des théories du vieillissement peut être effectué en divisant d’une part les théories déterministes et d’autres part en théories stochastiques. Un phénomène est considéré comme déterministe si un nombre limité de variables permet de le décrire et si ces variables évoluent de la même manière à chaque reproduction du phénomène sans faire appel à un calcul probabiliste. Un phénomène est stochastique s’il est régit par des variables aléatoires qui font qu’il est en partie au moins le fruit du hasard et doit être étudié en faisant appel à des calculs probabilistes.

    A - Les théories déterministes

    Les plus convaincantes elles sont génétiques. Pour que le vieillissement soit expliqué par une théorie déterministe et génétique, il faut qu’il existe un programme génétique, c’est-à-dire un nombre restreint de gènes qui, comme dans le cas du développement, soient responsables d’une cascade d’activations et de répressions régissant le vieillissement.


    1 - Les théories génétiques

    Plusieurs travaux ont mis en évidence des relations étroites entre certains facteurs génétiques et le vieillissement. La manipulation de certains gènes a pu allonger la longévité chez le nématode C. elegans et chez Drosophilia mutation du gène age-1 augmente de 100% la durée de vie maximale et la mutation daf-2 double la durée de vie maximale. La surexpression de la protéine de choc thermique hsp 70 augmente la dure de vie….

    Chez l’homme, les études menées chez les jumeaux ont montré que la durée de vie semble fortement liée à des facteurs génétiques, jumeau monozygote ont des durées de vies proches contrairement aux dizygotes. Chez les centenaires, certains génotypes sont retrouvés plus fréquemment que chez des sujets plus jeunes, indiquant qu’un terrain génétique particulier est associé à une plus grande longévité. Enfin, l’origine génétique des syndromes de vieillissement prématuré met en relief le rôle des facteurs héréditaires dans le contrôle du vieillissement (syndrome de Werner et Progéria).

    Certaines altérations acquises du matériel génétique pourraient intervenir dans le vieillissement. La fréquence des altérations du DNA (délétions, mutations) et des anomalies de sa réparation augmente de façon importante avec l’âge. Ces anomalies sont particulièrement fréquentes au niveau du DNA mitochondrial et pourraient être induites par des facteurs extérieurs, comme par exemple l’exposition aux radiations, ou bien à des facteurs intrinsèques, comme par exemple la division cellulaire. Il existe différentes catégories de cellules :
    • les cellules à très faible capacité de renouvellement qui ont l’âge de la personne (neurones, cellules musculaires ...). Leur vieillissement se caractérise par l’accumulation d’un pigment, la lipofuschine, résultat de la dégradation des organites intra-cellulaires.
    • les cellules renouvelables n’ont pas un capital de renouvellement illimité. Les travaux de Hayflick ont démontré qu’il existe un capital de divisions pour plusieurs lignées cellulaires. Il est proportionnel à la longévité de l’espèce et connaît des écarts entre les individus d’une même espèce.

    A chaque cycle de division cellulaire, l’extrémité des chromosomes (télomère) perd un fragment de DNA. Après plusieurs divisions, la fonction du télomère, qui contribue à maintenir la stabilité du DNA du chromosome, est altérée, ce qui pourrait être le substratum de «l’horloge biologique». L’altération du DNA peut avoir de nombreuses conséquences en modifiant l’expression de certains gènes et la synthèse des protéines qu’ils commandent, ou encore en perturbant le cycle cellulaire. La mort cellulaire programmée ou apoptose est déterminée par l’expression de gènes spécifiques.


    2- Théorie neuroendocrinienne :

    La théorie neuroendocrinienne est basée sur le fait qu’aucune partie de l’organisme n’est isolée des systèmes neuroendocriniens et nerveux et que ces systèmes sont importants pour l’homéostasie générale. Certaines hormones pourraient êtres impliqués dans la régulation du vieillissement par exemple la testostérone, la dihydroépiandrostérone (DHEA) et l’hormone de croissance. La prise continue de la DHEA contre carre certains effets du vieillissement tels que, l’hydratation, l’épaisseur de la peau la production de sébum.

    3 - Théorie immunologique

    Avec l’âge, les capacités du système immunitaire baissent avec une réaction inadaptée de la production des anticorps. Le thymus connaît une diminution du volume et une baisse de production de lymphocytes avec fréquence accrue des maladies auto-immunes.


    B - Théories stochastiques

    Ces théories proposent que le vieillissement est un processus à tous les niveaux de l’organisme avec en partie pour résultat suite d’événements aléatoires liés à l’environnement et à la génétique.


    1 - La protection contre les radicaux libres et le stress oxydatif :

    Les radicaux libres, espèces très réactives produites au cours du métabolisme de l’oxygène, exercent un stress oxydatif prononcé, capable d’altérer le DNA et les acides gras de la membrane cellulaire. L’organisme se protège contre ces radicaux par plusieurs systèmes : les superoxydes dismutases, les catalases, la glutathion peroxydase séléno-dépendante et les vitamines anti- oxydantes (A, E, C). Au cours du vieillissement, on décrit une altération de cet équilibre avec d’une part une production de radicaux libres augmentée au sein des mitochondries et d’autre part des systèmes de protection moins efficaces. L’importance de ce mécanisme dans le vieillissement a été soulignée par l’induction expérimentale d’une sure expression du gène de la superoxyde dismutase et de la catalase chez la drosophile qui s’est traduite par une augmentation de leur longévité. Un autre système de protection de l’organisme constitué par les heat shock protéines (HSP), est altéré au cours du vieillissement. Les HSP représentent une famille de protéines produites en réponse au choc thermique, aux traumatismes, aux glucocorticoïdes, ou à d’autres agressions. Ces protéines rendent les cellules plus résistantes vis-à-vis d’une nouvelle agression et aident les systèmes de réparation et le catabolisme des macromolécules endommagées. Au cours du vieillissement, la sécrétion de ces protéines est diminuée et leurs effets cellulaires sont réduits en raison d’un défaut de transduction du signal intra-cellulaire.


    2 -La glycation non enzymatique des protéines

    Les protéines à demi-vie longue subissent des modifications au contact du glucose. Le glucose réagit spontanément (sans l’intervention d’enzymes) avec les groupements NH des acides aminés pour former une base de Schiff, ce qui conduit à former des produits terminaux de la glycation, appelés AGE products (advanced glycation end products) que l’on retrouve sous forme de dépôt dans de nombreux organes au cours du vieillissement.
    Les protéines de la matrice extracellulaire, dont la durée de vie dans l’organisme est très longue, sont très touchées par la glycation. La glycation modifie les propriétés de ces protéines, les rendant plus résistantes à la protéolyse et empêchant leur renouvellement. De plus, les AGE induisent la formation de pontages moléculaires entre les fibres de collagène, le rendant plus rigide et moins soluble. Enfin, les AGE pourraient avoir d’autres actions en se liant à des récepteurs spécifiques présents sur les macrophages, les cellules endothéliales et mésangiales, en induisant la sécrétion de cytokines pro inflammatoires ou de facteurs de croissance.

    Dans la maladie d’Alzheimer les AGE sont détectés dans les plaques séniles amyloïdes au niveau de l’hippocampe
    L’importance de la glycation des protéines a été soulignée par l’effet de médicaments inhibant la glycation se traduisant par un ralentissement du vieillissement de certaines fonctions chez des animaux d’expérience. Au cours du diabète sucré, il se produit aussi une glycation exagérée des protéines, liée à l’élévation de la glycémie (l’hémoglobine glyquée est un marqueur bien connu de l’équilibre glycémique). Aussi, le diabète est considéré par certains aspects comme un modèle de vieillissement accéléré, et il existe de nombreuses analogies entre les effets du diabète et ceux du vieillissement.


    3-Théorie des mutations somatiques (Argal)

    L’ADN accumule continuellement des mutations en définitive incompatibles avec la survie de l’organisme.

    4- Théorie du soma disponible

    Les ressources d’un organisme sont limitées et se partagent sur des postes clé dont le premier est la reproduction de l’espèce. Il existe donc des ressources pour la maintenance d’un organisme qui deviennent non suffisantes d’où le vieillissement.
    Pauline Canal
    Pauline Canal


    Messages : 14
    Date d'inscription : 29/10/2009
    Age : 36

    Le vieillissement Empty Re: Le vieillissement

    Message  Pauline Canal Dim 8 Nov - 12:55

    Merci pour le vieillissement Céline, vu le prof, je pense qu'il est mieux de se le réviser tout seul dans son coin.^^

    merki
    rabbit

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 2:19