Séméiologie psychiatrique 18/02/2010
Définition des signes des pathologies psychiatries.
La séméiologie est la science des signes.
Particularité de la psychiatrie ->signes essentiellement cliniques (peu d’examens paracliniques).
Ils sont à la fois :
- Subjectifs -> ressentis et rapportés par le patient ; Ex : tristesse, IDS, anxiété, phobie, idées délirantes, hallucinations…
- Objectifs -> constatés par le soignant. Ex : désorientation, agitation, trouble du langage, distractiibilité, retrait…
Généralités :
Lors de l’entretien, on procède du moins directif au plus directif.
L’entretien est d’abord libre -> le patient évoque ses difficultés de façon spontanée en suivant le cours de sa pensée.
L’attitude d’écoute du soignant doit permettre au patient de se sentir libre de s’exprimer.
Au fil du discours, le soignant l’observe et apprécie son aspect général, ses gestes, son comportement.
Dans un 2ème temps, on peut poser des questions afin de recueillir un maximum d’informations.
Le cadre de l’entretien définit la relation patient/soignant.
Il s’agit d’essayer de toujours adopter l’attitude la plus adaptée mais aussi maintenir la distance nécessaire (éviter l’intrusion ou la trop grande familiarité)
A l’hopital, la patient peut être opposé aux soins ( ex : déni des troubles) -> instauration d’un climat de confiance.
En ambulatoire (ex : CMP, domicile), la demande d’écoute et de soins vient le plus souvent du sujet -> attitude empathique avec une certaine distance.
L’entretien psychiatrique se déroule souvent selon le schéma suivant :
Symptomes actuels
Description des troubles et évaluation de la présentation, des conduites instinctuelles et sociales, des fonctions supèrieur.
Evolution des troubles mode de début, de fin, facteur déclenchants, réponse au traitement.
Anamnèse des troubles :
Age de début
Type de personnalité
Existence, caractéristiques et évolution d’accès antérieurs,
Traitements antérieurs, hospitalisation.
Biographie :
ATCD psychiatriques, somatiques, personnels et familiaux.
Consommation de toxique et/ou d’alcool.
Arguments étiologiques
Profils psycho-social du sujet
Environnement familial et professionnel.
Diagnostic
o Névrose (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) conscience douloureuse des troubles
o Psychose (schizophrènie, paranoïa, manie, mélancolie) inconscience du caractère pathologique des troubles.
CAT
o Traitement
o Indication d’une hospitalisation (HL, HDT, HO)
o Nécessite d’une mesure de protection des biens (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle)
Présentation
1) La tenue : importance de repérer
Un inadaptation vestimentaire en fonction de l’âge, du sexe ou du contexte social tenue sale, négligée, indécente ou choquante (démence, confusion, manie)
Un maniévrisme vestimentaire exagéré (hystérie, schizophrénie)
2) La mimique
Traduit le langage non verbal du visage = expression.
o Hypermimie euphorie (manie), terreur(délire), séduction(hystérie).
o Hypomimie, amimie tristesse (dépression), perplexité, inexpressivité (démence).
o Dysmimie discordance avec la discours (sourire discordant du schizophrène).
3) Le comportement
L’agitation :
o Hyperactivité motrice turbulente désordonnée, impulsive voir destructrice.
o Symptome complexe qui doit toujours être relié au contexte clinique pour permettre sa meilleurs PEC,
o Peut être agressive (ivresse aigue), euphorique ou furieuse (accès maniaque), secondaire à une crise d’angoisse, à une frustration (psychopathie), psychotique (hallucination, persécution, morcellement)…
o Toujours éliminer une cause organique (sevrage toxiques ou médicamenteux, confusion…)
La stupeur :
o Suspension ou ralentissement extrème des mouvement volontaire (mimiques, gestes, attitudes),
o Patient immobile, au faciès figé, mutique,
o Causes multiples : confusion, mélancolie, schizophrénie catatonique, angoisse majeure (sidération anxieuse), choc émotionnel…
La catalepsie :
o Trouble psychomoteur aigu caractérisé par la suspension de la motricité spontanée et le maintien des attitudes imposées
o Flexibilité cireuse ou hypertonie résistante à la mobilisation
o Se rencontre dans la schizophrénie catatonique, la confusion stuporeuse, la mélancolie, les conversions hystériques…
Les parakinésies :
o Mouvement parasite modifiant les mouvements normaux,
o Stéréotypies en sont un exemple = actes automatiques répétifs sans but adapté (balancement du corps, contorsion de la main…)
o Retrouvées dans la schizophrénie, les démences l’arriération mentale
o A distinguer des dyskinésie aigues ou tardives liées aux traitements neuroleptiques
Les tics :
o Mouvements brusques involontaires et répétitifs
o Sont accessibles à la conscience (contrôle)
4) Le contact :
Fondamentale pour évaluer le mode de relation du patient avec l’entourare
Syntone quand il est facile et adapté
Hypersyntone quand excessif (accés maniaque)
Indifférence autistique quand il est difficle voire impossible caractéristique de la schizophrénie (quasi-mutisme, froideur)
Réticence = refus volontaire du patient à parler librement (méfiance, banalisation des troubles)
Il peut être aussi absent (états psychotiques, démences).
Conduites instinctuelles
1) Les troubles de l’alimentation :
L’anorexie
Le refus alimentaire (actif) est visible dans la mélancolie, la schizophrénie.
La boulimie
La dispsomanie = besoin irrépréssible d’absorber de grande quantités de boissons généralement alcoolisées
La potomanie = Besoin permanent d’absorber de grande quantité d’eau
Les conduites alimentaires aberrantes (ex : coprophagie)
2) Les troubles de sommeil :
Insomnie
Difficultés d’endormissement, réveils multiples (troubles anxieux)
Réveils matinaux caractéristiques de la dépression,
Inversion du rythme circadien(démences, dépresision)
Clinophilie = besoin de rester au lit toute la journée (schizophrénie, dépression)
Hypersomnie sommeil refuge ou d’évitement dans la dépression
Phénomènes hypnagogiques sensorimoteurs (sensation de chute), sensoriels (bruit, lumière), psychosensoriels (illusions visuelles)
3) Troubles des conduites sexuelles :
Anomalie des fonctions sexuelles :
o Nymphomanie, satyriasis,
o Frigidité, impuissance,
o Masturbation pathologique si exclusive avec éviction des rapports
Déviations sexuelles
4) troubles des conduites sphinctériennes !
Définition des signes des pathologies psychiatries.
La séméiologie est la science des signes.
Particularité de la psychiatrie ->signes essentiellement cliniques (peu d’examens paracliniques).
Ils sont à la fois :
- Subjectifs -> ressentis et rapportés par le patient ; Ex : tristesse, IDS, anxiété, phobie, idées délirantes, hallucinations…
- Objectifs -> constatés par le soignant. Ex : désorientation, agitation, trouble du langage, distractiibilité, retrait…
Généralités :
Lors de l’entretien, on procède du moins directif au plus directif.
L’entretien est d’abord libre -> le patient évoque ses difficultés de façon spontanée en suivant le cours de sa pensée.
L’attitude d’écoute du soignant doit permettre au patient de se sentir libre de s’exprimer.
Au fil du discours, le soignant l’observe et apprécie son aspect général, ses gestes, son comportement.
Dans un 2ème temps, on peut poser des questions afin de recueillir un maximum d’informations.
Le cadre de l’entretien définit la relation patient/soignant.
Il s’agit d’essayer de toujours adopter l’attitude la plus adaptée mais aussi maintenir la distance nécessaire (éviter l’intrusion ou la trop grande familiarité)
A l’hopital, la patient peut être opposé aux soins ( ex : déni des troubles) -> instauration d’un climat de confiance.
En ambulatoire (ex : CMP, domicile), la demande d’écoute et de soins vient le plus souvent du sujet -> attitude empathique avec une certaine distance.
L’entretien psychiatrique se déroule souvent selon le schéma suivant :
Symptomes actuels
Description des troubles et évaluation de la présentation, des conduites instinctuelles et sociales, des fonctions supèrieur.
Evolution des troubles mode de début, de fin, facteur déclenchants, réponse au traitement.
Anamnèse des troubles :
Age de début
Type de personnalité
Existence, caractéristiques et évolution d’accès antérieurs,
Traitements antérieurs, hospitalisation.
Biographie :
ATCD psychiatriques, somatiques, personnels et familiaux.
Consommation de toxique et/ou d’alcool.
Arguments étiologiques
Profils psycho-social du sujet
Environnement familial et professionnel.
Diagnostic
o Névrose (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) conscience douloureuse des troubles
o Psychose (schizophrènie, paranoïa, manie, mélancolie) inconscience du caractère pathologique des troubles.
CAT
o Traitement
o Indication d’une hospitalisation (HL, HDT, HO)
o Nécessite d’une mesure de protection des biens (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle)
Présentation
1) La tenue : importance de repérer
Un inadaptation vestimentaire en fonction de l’âge, du sexe ou du contexte social tenue sale, négligée, indécente ou choquante (démence, confusion, manie)
Un maniévrisme vestimentaire exagéré (hystérie, schizophrénie)
2) La mimique
Traduit le langage non verbal du visage = expression.
o Hypermimie euphorie (manie), terreur(délire), séduction(hystérie).
o Hypomimie, amimie tristesse (dépression), perplexité, inexpressivité (démence).
o Dysmimie discordance avec la discours (sourire discordant du schizophrène).
3) Le comportement
L’agitation :
o Hyperactivité motrice turbulente désordonnée, impulsive voir destructrice.
o Symptome complexe qui doit toujours être relié au contexte clinique pour permettre sa meilleurs PEC,
o Peut être agressive (ivresse aigue), euphorique ou furieuse (accès maniaque), secondaire à une crise d’angoisse, à une frustration (psychopathie), psychotique (hallucination, persécution, morcellement)…
o Toujours éliminer une cause organique (sevrage toxiques ou médicamenteux, confusion…)
La stupeur :
o Suspension ou ralentissement extrème des mouvement volontaire (mimiques, gestes, attitudes),
o Patient immobile, au faciès figé, mutique,
o Causes multiples : confusion, mélancolie, schizophrénie catatonique, angoisse majeure (sidération anxieuse), choc émotionnel…
La catalepsie :
o Trouble psychomoteur aigu caractérisé par la suspension de la motricité spontanée et le maintien des attitudes imposées
o Flexibilité cireuse ou hypertonie résistante à la mobilisation
o Se rencontre dans la schizophrénie catatonique, la confusion stuporeuse, la mélancolie, les conversions hystériques…
Les parakinésies :
o Mouvement parasite modifiant les mouvements normaux,
o Stéréotypies en sont un exemple = actes automatiques répétifs sans but adapté (balancement du corps, contorsion de la main…)
o Retrouvées dans la schizophrénie, les démences l’arriération mentale
o A distinguer des dyskinésie aigues ou tardives liées aux traitements neuroleptiques
Les tics :
o Mouvements brusques involontaires et répétitifs
o Sont accessibles à la conscience (contrôle)
4) Le contact :
Fondamentale pour évaluer le mode de relation du patient avec l’entourare
Syntone quand il est facile et adapté
Hypersyntone quand excessif (accés maniaque)
Indifférence autistique quand il est difficle voire impossible caractéristique de la schizophrénie (quasi-mutisme, froideur)
Réticence = refus volontaire du patient à parler librement (méfiance, banalisation des troubles)
Il peut être aussi absent (états psychotiques, démences).
Conduites instinctuelles
1) Les troubles de l’alimentation :
L’anorexie
Le refus alimentaire (actif) est visible dans la mélancolie, la schizophrénie.
La boulimie
La dispsomanie = besoin irrépréssible d’absorber de grande quantités de boissons généralement alcoolisées
La potomanie = Besoin permanent d’absorber de grande quantité d’eau
Les conduites alimentaires aberrantes (ex : coprophagie)
2) Les troubles de sommeil :
Insomnie
Difficultés d’endormissement, réveils multiples (troubles anxieux)
Réveils matinaux caractéristiques de la dépression,
Inversion du rythme circadien(démences, dépresision)
Clinophilie = besoin de rester au lit toute la journée (schizophrénie, dépression)
Hypersomnie sommeil refuge ou d’évitement dans la dépression
Phénomènes hypnagogiques sensorimoteurs (sensation de chute), sensoriels (bruit, lumière), psychosensoriels (illusions visuelles)
3) Troubles des conduites sexuelles :
Anomalie des fonctions sexuelles :
o Nymphomanie, satyriasis,
o Frigidité, impuissance,
o Masturbation pathologique si exclusive avec éviction des rapports
Déviations sexuelles
- Pédophilie
Gérontolophilie,
inceste,
sadisme,
masochisme,
voyeurisme,
exhibitionnisme
4) troubles des conduites sphinctériennes !
- énurésie, encoprésie réapparaissant à l’âge adulte (états régressifs, démences)
ritualisation (états obsessionnels)
observation (hypocondrie)